À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, l’utilisation de produits phytosanitaires sera totalement interdite pour l’entretien des terrains de sport en France, conformément à l’extension de la loi Labbé. Cette mesure vise à protéger la biodiversité, limiter la pollution des sols et des ressources en eau, tout en s’inscrivant dans la transition écologique.
Une révolution pour l’entretien des pelouses
Cette interdiction marque un tournant pour les gestionnaires de terrains sportifs, qui devront désormais adopter des pratiques d’entretien plus respectueuses de l’environnement. Plusieurs alternatives sont possibles pour maintenir des surfaces de qualité :
- Choisir des variétés de gazon résistantes aux maladies et aux conditions climatiques.
- Optimiser les pratiques d’entretien avec des méthodes mécaniques comme le sursemis, le décompactage ou la scarification.
- Prévenir les problèmes grâce à une gestion raisonnée de l’irrigation et de la fertilisation.
- Utiliser des solutions biologiques pour favoriser la régénération et la santé des sols.
Ces adaptations, bien que nécessaires, peuvent s’avérer complexes pour de nombreux acteurs du sport, en particulier face à l’augmentation des contraintes liées aux usages intensifs des terrains.
La règlementation environnementale : un enjeu de plus en plus important
Cette interdiction n’est qu’un exemple parmi d’autres des réglementations environnementales qui se multiplient dans le secteur du sport. Qu’il s’agisse de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de limiter l’impact des infrastructures ou d’optimiser la gestion des ressources, les défis sont nombreux et nécessitent une transformation en profondeur.
Pour s’adapter à ces changements et en faire une opportunité, les acteurs du sport ont donc tout intérêt à développer de nouvelles compétences et à se faire accompagner.